Yannec Tomada
Yannec Tomada
par Henry Touille- Yannec, c’est Polonais ?
- Oui, mais c’est un diminutif : c’est ma mère qui lisait Les Justes, de Camus, et qui a voulu franciser Yanatcheck. Et Tomada, c’est Italien.
- Et tu exposes dans la rue des Juifs… C’est la polyculture. Bon, on va se recentrer sur toi, sur le sculpteur et fondeur.
- Fonderie de bronze d’art, j’ai mon atelier à Villedieu, pour mon travail de sculpture, mais aussi à la demande pour d’autres artistes. J’ai commencé avec la technique de l’argile puis je suis passé au sable, ce qui offre une plus grande précision dans le résultat. C’est lors de mon arrivée en Normandie, en 1998, que j’ai réalisé ma première fonte.
- Tu n’es ni Polonais, ni Italien, ni Normand, tu viens d’où ?
- Je suis originaire de Lyon, mais c’est une maison avec une grange qui m’a fait bouger vers l’extrême sud-Manche, puis, en 2004, Frédéric Régnier m’a proposé de partager son local, 40 rue des Juifs à Granville. J’y suis resté.
- Granville t’a séduit ?
- Ce que j’aime, à Granville, c’est que c’est une ville qui vit à l’année, c’est beau, ça vit tout le temps, ce n’est pas que saisonnier. Granville à été une découverte, je m’y plais, j’y expose, mais sinon, je suis quelqu’un de l’ombre, la plupart du temps dans mon atelier de Villedieu. Je ne sors pas, pour moi, la galerie est une permission d’être dans la vie culturelle, visible mais sans dépendre de tiers. »
La Galerie de Yannec, Le Sens Large, est aussi un lieu de rencontre et de rebond entre les artistes. Elle est partagée actuellement avec Mapie BelGary, de Cérences, et Poinchevalegre, de Granville. Avec le temps, toutes les formes d’art s’y côtoient et s’y succèdent.
- « Ce que j’aime dans ce lieu, c’est donner à voir bien sûr, mais aussi à causer, à converser avec le visiteur, parler technique, informer. C’est un plus par rapport au côté commercial, c’est faire vivre l’art sans le marchander. Vendre, oui évidemment, il faut vivre, mais bien vivre c’est vivre avec l’art, pas de l’art. S’enrichir, oui aussi, mais de savoir et de partage dans la proximité avec le spectateur. »
Yannec TOMADA : pour le rencontrer à la galerie, LE SENS LARGE, 40 rue des Juifs à Granville, c’est le samedi et sur RDV au 06 20 29 82 02
- Oui, mais c’est un diminutif : c’est ma mère qui lisait Les Justes, de Camus, et qui a voulu franciser Yanatcheck. Et Tomada, c’est Italien.
- Et tu exposes dans la rue des Juifs… C’est la polyculture. Bon, on va se recentrer sur toi, sur le sculpteur et fondeur.
- Fonderie de bronze d’art, j’ai mon atelier à Villedieu, pour mon travail de sculpture, mais aussi à la demande pour d’autres artistes. J’ai commencé avec la technique de l’argile puis je suis passé au sable, ce qui offre une plus grande précision dans le résultat. C’est lors de mon arrivée en Normandie, en 1998, que j’ai réalisé ma première fonte.
- Tu n’es ni Polonais, ni Italien, ni Normand, tu viens d’où ?
- Je suis originaire de Lyon, mais c’est une maison avec une grange qui m’a fait bouger vers l’extrême sud-Manche, puis, en 2004, Frédéric Régnier m’a proposé de partager son local, 40 rue des Juifs à Granville. J’y suis resté.
- Granville t’a séduit ?
- Ce que j’aime, à Granville, c’est que c’est une ville qui vit à l’année, c’est beau, ça vit tout le temps, ce n’est pas que saisonnier. Granville à été une découverte, je m’y plais, j’y expose, mais sinon, je suis quelqu’un de l’ombre, la plupart du temps dans mon atelier de Villedieu. Je ne sors pas, pour moi, la galerie est une permission d’être dans la vie culturelle, visible mais sans dépendre de tiers. »
La Galerie de Yannec, Le Sens Large, est aussi un lieu de rencontre et de rebond entre les artistes. Elle est partagée actuellement avec Mapie BelGary, de Cérences, et Poinchevalegre, de Granville. Avec le temps, toutes les formes d’art s’y côtoient et s’y succèdent.
- « Ce que j’aime dans ce lieu, c’est donner à voir bien sûr, mais aussi à causer, à converser avec le visiteur, parler technique, informer. C’est un plus par rapport au côté commercial, c’est faire vivre l’art sans le marchander. Vendre, oui évidemment, il faut vivre, mais bien vivre c’est vivre avec l’art, pas de l’art. S’enrichir, oui aussi, mais de savoir et de partage dans la proximité avec le spectateur. »
Yannec TOMADA : pour le rencontrer à la galerie, LE SENS LARGE, 40 rue des Juifs à Granville, c’est le samedi et sur RDV au 06 20 29 82 02